Communiqué de presse

Communiqué de presse sur le traitement des personnes évacuées à Peutie

Hier, 1 vol en provenance d'Islamabad a atterri à l'aéroport de Melsbroek. 205 personnes évacuées d'Afghanistan sont ainsi arrivées dans notre pays. 50 personnes étaient destinées aux Pays-Bas. Celles qui étaient destinées à la Belgique ont été amenées à la caserne de Peutie, où leur identité et leurs documents ont été à nouveau soigneusement contrôlés et où elles ont notamment subi un test COVID.

Parmi les passagers se trouvaient 92 Belges avec des membres de leur famille dont 61 avaient un passeport belge et 1 Néerlandais appartenant à une famille belge.

 

En plus des Belges et des membres de leurs familles, 56 personnes ont été évacuées parce qu'elles étaient en danger aigu face à la menace des talibans en raison de leurs activités passées ou de leur profil spécifique. Elles ont travaillé soit pour les militaires belges, soit dans des organisations de défense des droits de la femme et des droits de l'homme.

 

57 personnes appartiennent à la catégorie de la carte de séjour belge avec leur famille.

 

Après être arrivées et avoir été contrôlées à Peutie, la plupart des personnes sont retournées chez elles en Belgique.

 

L'ambassade des Pays-Bas était sur place hier pour accueillir et transférer les personnes qui devaient se rendre aux Pays-Bas.

 

Les Afghans qui n'avaient pas encore de titre de séjour dans notre pays entament maintenant une procédure de séjour. Il s'agit d'une procédure de regroupement familial pour les membres de la famille de Belges (une procédure qui est entamée dans la commune de leur lieu de résidence), ou d'une procédure d'asile. La demande d'asile sera jugée par le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides.

 

À Peutie, plusieurs services travaillent ensemble.

 

Voici une liste des services présents : Défense, Police locale et fédérale, Office des étrangers, Fedasil, services de renseignements (VSSE/SGRS), SPF Santé publique, Croix-Rouge.

 

Il y a de nombreuses étapes à franchir dans ce processus, c'est pourquoi un bilan final ne peut être communiqué à la presse qu'après que chacun ait eu les entretiens nécessaires.